L’Eden perdu

Il était une fois un homme qui aima Dieu si fort
Qu’il en oublia d’aimer les hommes.

Il chérit l’au-delà avec tant d’ardeur
Qu’il en oublia de chérir la vie.

Il portait le sacré si haut et si loin
Que tout ce qu’il approchait devenait profane.

Ni le ciel orageux, ni l’azur bleu ne pouvaient
Le consoler de la quiétude de l’Eden perdu.

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