Archives du mot-clé Poésie
Ricochets
Saisons
Il y a des hivers chauds
Des étés tristes
Des printemps qui sont des automnes
Et des feuilles qui tombent sur le chemin des amoureux
Mâle
Ta barbe qui pique mes lèvres
Ton étreinte qui brise mes os
Ton amour qui serre mon cœur
Et j’ai le mâle de toi
Bleu
J’ai le blues
J’ai le blues de lui
Du bleu de ses yeux
Qui nargue le bleu des cieux
Et mon cœur sans blouse
À nu sous la pluie
Princesse
Amour
Soleil couchant
Petit cœur en exil
Trotteuse des champs
Baroudeuse des villes
Croqueuse de myrtilles
Amoureuse des gens
Tu rêves de voyages
De croisières sur le Nil,
De riads, de zelliges
Et de randonnées sur une île
Petit cœur trop plein,
Aux sifflements du train,
Ferme les yeux, lance les dés
Et le monde sera à tes pieds
Petit poème inspiré par ma grande amie Salma
Rupture
Il souffre de ces maux
De ces serrements de coeur
Qui reviennent comme les odeurs
De celle qui lui colle à la peau,
S’immisce dans sa tête
Et lui refuse la trêve
Histoire d’une noyade
A vous qui faites trembler mon corps et battre mon cœur,
J’écris ces quelques mots
Car pendant que mon corps s’enivre de vos fleurs
Mon cœur, contraint, chavire sous vos assauts
Et alors je me noie à vous aimer
Sans jamais me lasser de vos baisers
Ivresse
A toi qui fait trembler mon corps et battre mon coeur,
J’écris ces quelques mots
Car pendant que mon coeur chavire et que mon corps s’enivre
Je veux que tu saches que tu es seul coupable.
Gardes, guillotine !
Non, non ! Pardonnez-le
Comme je lui pardonne
Désormais et à jamais, je serai sa victime.
Capitaine, ô capitaine
À l’aube d’un matin d’hiver,
Amarrés dans la chaleur de nos corps
Somnolents et endoloris par l’enfer
D’une nuit où nous vaguions loin du port,
Je murmure ton nom cent fois crié hier
Pendant que tu flattes ma peau, fier
De ressusciter la houle sommeillant en moi
Et de subir de doux assauts, preuves de mon émoi.
Alice, je le jure, ne se réveillera pas, pas encore
Pas avant de partager un dernier corps à corps.
Quand les volets ouverts et les cartes rabattues,
Nous sommes fin prêts pour un pain perdu.
Midi arrive, tes baisers comme tes roses,
Promettent monts et merveilles.
La porte claque, tu t’en vas et alors j’ose
Croire en un éternel sommeil.
Réalité ou fiction ?
La destination rimerait-elle avec mirage ?
Capitaine, ô capitaine, où nous emmènes-tu avec cet attelage ?
Au pays de la passion.